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Forum des livres et des auteurs

Dimanche 12 juin 2011 à 16:11

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Présentation de l'éditeur

Etudiant à Tokyo, Watanabe retrouve par hasard une amie d'enfance, Naoko. Ils ont un douloureux souvenir commun : lorsqu'ils étaient lycéens, Kizuki, petit ami de Naoko et ami de Watanabe, s'est suicidé. Naoko, perturbée par ce drame, part bientôt dans un centre de repos. Watanabe est amoureux d'elle, mais leur relation ne peut s'épanouir. Parallèlement, il devient ami avec Midori, une étudiante fantasque qui a aussi été confrontée à la mort, celle de ses parents... Cet ample roman d'apprentissage, placé sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, a des résonances envoûtantes : le héros doit rencontrer la souffrance, la folie et la mort pour accéder à une liberté lucide, sans avoir abdiqué sa quête du pur amour. Une immense tendresse, un charme poétique se dégagent de ce roman pourtant chargé d'une intensité érotique saisissante.


Voir revue numéro 6.

Dimanche 12 juin 2011 à 16:08

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Présentation de l'éditeur

« Mon père a refermé la bouche en mâchant dans le vide, il s'est redressé et a regardé sa montre. On était vendredi, je n'avais pas école le lendemain. Donc je pouvais l'aider. Embarrassé à l'idée de m'imposer sa vie, il trouve toujours un moyen d'alléger le truc. Là, il a dit : — Bon alors mon Polo, tu viendé ou pas ce soir ? Une petite faute de français rigolote pour soulager tout ça, un peu d'humour pour camoufler le désastre de la soirée. Une soirée qui s'avère être sa vie en fait. J'ai souri, ça détend mon père, et j'ai répondu comme à chaque fois : — Je viendé, je viendé... Je l'aime mon père, mais j'ai du mal à l'admirer. Souvent, quand je le regarde, il est à quatre pattes, alors forcément ça manque un peu de hauteur tout ça... » Avec le sens de la formule, le rythme virevoltant, la verve irrésistible qui ont fait le succès, en librairie et au théâtre, de Confidences à Allah, Saphia Azzeddine donne la parole à Paul, 14 ans. Il a une famille impossible, des amours inexistantes, sa cité est lugubre, son avenir douteux, mais il a découvert une arme pour s'en sortir : les mots, et il commence à se demander si la fatalité ne peut pas être vaincue, parfois.


Voir revue numéro 5 et 6.

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